Les parfums dans la Bible

La Bible nous apprend que les parfums sont très utilisés dans la vie quotidienne. L’hygiène, synonyme de purification corporelle, est indispensable. Moïse définit les différentes utilisations des bains et ablutions chez les femmes et les hommes. Avant les repas, on procède à des aspersions de parfums, on aromatise les vins et l’on brûle des aromates dans les salles de festin. Les prêtres lévites sont à la fois médecins et parfumeurs, ce qui indique les liens étroits qui unissent médecine, magie, cuisine et … Parfums.

 La Bible est le plus vivant témoignage de l’importance des parfums chez les hébreux. Le rôle sacré des parfums est défini dans le Livre de l’Exode.

Le seigneur dit à Moïse : « Procure toi des aromates : résine, gomme à onglets, galbanum, des aromates dis-je, et de l’encens pur, comme opère le parfumeur, sans autre ingrédient que du sel, un produit pur et saint. Tu le broieras en poudre… Le parfum que tu feras là, vous n’en ferez pas pour vous de même composition. Tu le tiendras pour saint et réservé à Dieu. Quiconque fera le même pour en respirer l’odeur sera retranché de son peuple ».

L’encens est le parfum par excellence. Il est réservé au culte. Le parfum est un signe d’honneur et de reconnaissance du dieu vivant.

L’adoration des Mages

« Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem (…) Entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe » (Évangile selon St Matthieu)

Les mages sont sans doute des astrologues babyloniens. Leurs présents sont des symboles. Depuis des siècles, on pense que l’or désigne le futur roi des juifs, l’encens, un hommage au Dieu, la myrrhe, aromate funéraire, une référence à sa qualité d’homme.

Le parfum joue un rôle dans les rites funéraires. Chez les Hébreux, l’embaumement n’est pas pratiqué, mais le défunt est aspergé d’eau parfumée et son corps est enduit d’huiles aromatiques.

L’aloès est l’un des parfums les plus populaires chez les Hébreux. Le nard est aussi très apprécié. C’est une graminée odorante à épis qu’on appelle la Verveine des Indes. Parfum très coûteux, il devient dans l’Antiquité terme générique pour désigner les parfums de prix. Le Cantique des Cantiques, mélopée à chanter lors des noces, énumère le nard, la fleur de vigne, le roseau odorant, la cinnamome, le lis et la grenade.

La science des cosmétiques est autant développée chez les hébreux que chez les Égyptiens.